On est au mois de mai 2005. J’en ai ras le bol et je suis écoeurée des spécialistes que je rencontre depuis 1995 à cause d’une blessure introuvable au ventre. J’étais une joueuse de volley-ball compétitif et en 1995, après 14 ans, j’arrête de jouer parce que la douleur est trop insupportable. Je commence à me fier à ce que les médecins et les spécialistes disent et je me promène de un à l’autre comme on joue au ping-pong. Personne ne veut m'opérer parce que personne ne sait de quoi il s’agit. Je passe tout de même à travers deux laparoscopies et pourtant toujours rien. Je peux à peine marcher tellement mon corps me fait mal partout.

Pendant ce temps, les seules activités que je peux faire, c’est du sofa et engraisser.

En 2000, je n’en peux plus de me promener d’un spécialiste à l’autre, d’un test à l’autre et des résultats qui sont toujours « y’a rien ». Je décide donc de m’inscrire dans un gym, puis un autre. J’essais d’y aller tous les jours malgré ma douleur. Je fais les programmes qu’on me donne, supposément adaptés pour moi, et je continue d’engraisser avec en plus des muscles qui se développent comme un homme. Je fais attention à ce que je mange et j’essaie de suivre les bons conseils de la diététiste, de suivre le guide alimentaire canadien. Je me suis vraiment découragée lorsqu’on m’a fait le commentaire : « arrête de t’entraîner, tu as l’air d’un "beef" ». Je pesais alors 220 livres. Puis en 2004, j’ai rencontré un autre spécialiste pour la blessure à ma mâchoire. Lors des traitements, je dois rencontrer une physiothérapeute. Ça pris un an de travail sur ma posture avec la physiothérapeute mais à partir de là toute ma vie chanage. J’ai moins mal partout et je peux bouger.

Je lis par hasard un article dans le @statcan sur Lydia Kokline. Je lui envoie un courriel et lui demande si elle peut m’aider. Elle m’a réécrit et je lui ai parlé un peu de ma condition. Je suis à la recherche de quelqu’un pour m’aider à perdre du poids sans le reprendre et me remettre en forme. Nous nous rencontrons pour en discuter. Elle prend le temps de m’écouter. Elle m’assure qu’elle peut travailler avec mes blessures. Je lui remets les brochures sur ma blessure à la mâchoire et le numéro de téléphone de ma physiothérapeute pour ma hanche. Elle prend le temps de discuter avec ces personnes pour mieux me guider, pour adapter mon programme d’exercices à moi. À la suite de notre discussion, je l’engage et j’ai ma première vraie rencontre avec Lydia à la fin avril 2005. Elle me mesure, prend mon taux de gras, mon poids, ma grandeur, ce que je consomme en nourriture par jour et mes buts. Les trois rencontres suivantes, elle vient chez moi et elle adapte les exercices à l’équipement que je possède déjà à la maison. Elle me montre comment faire les exercices sans me blesser tout en protégeant mon dos. Elle prend le temps de me montrer comment lire les étiquettes qui indiquent la valeur nutritive des aliments et les ingrédients de toutes les choses que je consomme quotidiennement. Moi qui croyais ne pas manger gras. Je suis grandement surprise. Je me sentais souvent fatiguée et sans énergie. Lydia me montre comment les mauvais gras consommés dans une ration quotidienne peuvent influencer la fatigue. Elle me donne beaucoup de trucs et elle partage beaucoup de ses connaissances avec moi pour que je réussisse et que j’atteigne mon but.

Je rencontre Lydia une fois par mois pour discuter avec elle des problèmes que je rencontre, des réussites, des découvertes, des besoins d’information et/ou des besoins d’encouragement. Elle me guide à tous les mois et m’encourage à ne pas lâcher.

À la fin du mois d’avril, je pesais 215 livres et j'avais un indice de masse corporel de 36 %, je suis passée à 166 livres et à un indice de masse corporelle de 31 % au mois d’octobre 2005. Je réalise un rêve que j’ai depuis plus de 10 ans, me faire une robe de bal avec un bustier pour l’Halloween. Quand je me regarde dans le miroir et que je vois mes muscles plus fermes, mon corps plus mince et moins lourd, je reprends confiance en moi. Je me suis fait un nouvel ami au mois d’octobre et j’ai recommencé à jouer au volley-ball.

Pendant les fêtes, que je sais une période difficile, Lydia m’aide beaucoup mais je n’écoute pas tous ses conseils et je reprends 12 livres. J’ai un peu de difficulté à organiser mon temps pour me garder du temps pour l’entraînement et Lydia continue à me donner des trucs pour réussir. Elle respecte qui je suis avec mes faiblesses et mes craintes. J’aime beaucoup mon entraîneur parce qu’elle me respecte, qu'elle m’encourage et qu'elle me donne le coup de pouce et la motivation dont j’ai besoin pour continuer.

Lydia surpasse beaucoup de spécialistes que j’ai rencontré depuis 11 ans. Elle est une personne ressource de qualité. Elle m’a donné le secret et le goût d’une bonne alimentation en prenant le temps de m’expliquer et de me faire goûter à différentes choses (moi qui aimais presque seulement le pâté chinois). Elle m’a donné la force et le courage de m’entraîner chaque jour comme il faut (incluant les jours de repos).

Maintenant, c’est quand je ne m’entraîne pas que je vois la différence. Quand je ne fais pas d’exercices et que je mange mal, je m’en ressens. Je suis plus fatiguée et j’ai des douleurs partout. Aujourd’hui, je suis complètement démotivée et j’ai de la difficulté à bien m’alimenter. J’ai hâte de rencontrer Lydia pour connaître une tactique pour ne pas me laisser aller dans la démotivation.

Tout ce que je peux dire à mon entraîneur pour conclure c’est : « Merci Lydia d’être entré dans ma vie et d’avoir fait tout ce que tu as fait pour moi. »